La mangrove au Sénégal
Depuis 2006, Océanium, association sénégalaise de préservation de l’environnement, restaure la mangrove en lien avec les populations des zones forestières...
Lire la suite sur Insolite BatisseurEn tant qu’acteur engagé dans le tourisme responsable depuis notre création en 1976, nous sommes particulièrement sensibles aux problématiques climatiques. Nous ne reviendrons pas ici sur la réalité du réchauffement climatique : les rapports du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat - www.ipcc.ch) et toutes les analyses qui en découlent sont autant de littérature éclairée sur ce sujet.
Terres d’Aventure propose à ses clients de découvrir les beautés de notre Terre mais cette Terre doit être préservée.
« Nous considérons qu’il est de notre devoir de tout mettre en œuvre pour contribuer à l'absorption carbone de la planète » Lionel Habasque, président-directeur général de Terres d’Aventure
Le tourisme est responsable d’environ 8% du total des émissions de gaz à effet de serre (GES) de l’humanité.
Le transport aérien représente 3% des émissions mondiales de CO2 liées aux combustibles fossiles, auxquelles se rajoutent les émissions générées en amont pour l’extraction, le transport et le raffinage du carburant, soit un total de 3,4% des émissions mondiales de CO2 liées aux combustibles fossiles.
À titre de comparaison, le premier secteur d’émission de GES à l’échelle mondiale est la production d’électricité (41%), puis viennent les transports (25%), l’industrie et la construction (18%), la production d’énergie hors électricité (6%) et les émissions des foyers (6%), enfin le tertiaire (4%).
« Le tourisme, comme tous les secteurs d’activité, a un rôle à jouer dans le scénario du GIEC pour limiter la hausse des températures d’ici à 2050 à 2 degrés Celsius » Lionel Habasque, président-directeur général de Terres d’Aventure
Chez Terres d’Aventure, absorber le carbone que nous émettons lors de nos voyages est une préoccupation de longue date. Nous avons commencé nos réflexions sur ce sujet au début des années 2000, suite à la signature du protocole de Kyoto par les Nations Unies, premier accord international sur le réchauffement climatique.
Nous avons été le premier opérateur de voyage à mesurer, réduire et enfin absorber une partie puis toutes nos émissions de GES, celles de nos collaborateurs mais aussi celles de nos clients.
Dès 2005, nous avons mis en place des programmes de restauration des écosystèmes forestiers qui nous permettaient, à l’époque, de contribuer à absorber 10% des émissions de GES de nos clients et 100% des émissions carbone de l’entreprise et de ses collaborateurs.
Aujourd’hui nous contribuons à absorber 100% des émissions de GES de tous nos voyages, qu’elles soient liées au transport aérien, aux activités terrestres, aux voyages de nos clients ou à l’activité de l’entreprise et de nos collaborateurs.
« Nous avons entamé nos premières démarches en 2005. Depuis 2018, nous neutralisons 100% des émissions carbone de tous nos voyages » Éric Balian, directeur général de Terres d’Aventure
Nous sommes conscients que notre activité, comme toutes les activités économiques, est génératrice de GES. Notre démarche depuis le début a toujours été de :
L’industrie aéronautique sera l’une des dernières activités au monde à proposer des alternatives aux énergies fossiles. En effet le saut technologique pour y arriver est tel que l’avion à hydrogène par exemple ne verra pas le jour avant 30 ans. On peut réduire ces émissions en promouvant le train, quand cela est possible, en optimisant les routes aériennes et le roulage au sol, en développant les bio-carburants ; mais pour atteindre l'absorption carbone, il faut participer à des projets d’absorption qui viennent compléter cette réduction.
Nous avons privilégié le choix d’une méthodologie de calcul officielle et nous avons choisi la plus exigeante : il s’agit de la méthode d’évaluation de l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (ADEME).
L’ADEME est l’Agence française de la transition écologique qui participe à la mise en œuvre des politiques publiques de l’État français dans les domaines de la transition énergétique. Sa méthode est particulièrement exigeante dans l’évaluation de l’empreinte carbone et plus particulièrement dans celle des émissions aériennes.
Les taux de conversion entre la valeur de création d’un produit ou service et les émissions de GES liées à la réalisation de ce produit ou service fournis par l’ADEME sont estimés à partir des données publiées par le GIEC et prennent en compte les émissions de GES générées directement par l’objet ou le service étudié, mais également indirectement.
Par exemple, pour le calcul en équivalent kg de CO2 des trajets aériens, sont pris en compte les émissions directes liées à la combustion du kérozène, celles liées à la production, au transport et au raffinage du carburant, ainsi que les émissions liées aux traînées et cirrus qui contribuent au forçage radiatif, à l’origine de changements climatiques futurs.
À titre de comparaison, la méthode de l’ADEME est 2,5 fois plus exigeante concernant le calcul des émissions liées au transport aérien qu’une autre méthode officielle existant en France, celle de la DGAC (Direction Générale de l’Aviation Civile) ou celle de l‘ICAO (International Civil Aviation Organisation).
« Nous avons fait le choix de suivre la méthode de l’ADEME pour être au plus proche des émissions réelles, quels que soient les coûts supplémentaires que cela engendre » Lionel Habasque, président-directeur général de Terres d’Aventure
L’avion est un moyen de transport émetteur de GES. Plus le trajet est long, plus les émissions de CO2 sont importantes. Le nombre de décollages et d’atterrissages influe également sur les émissions d’un trajet. Les émissions de CO2 dépendent également du taux d’occupation et de la capacité en nombre de passagers d’un avion.
C’est pourquoi la méthodologie de l’ADEME prend en compte dans son calcul d’émission le nombre de kilomètres parcourus par tranche kilomètres parcourus et la capacité en sièges de l’appareil. Pour être le plus précis possible, nous prenons en compte tous les vols de nos clients, incluant les vols intérieurs et les escales. Les taux de conversion de l’ADEME sont ainsi construits que les émissions de CO2 par passager et par kilomètre parcouru augmentent pour un trajet court. Ainsi une escale (surtout si elle est proche de l’aéroport de départ ou d’arrivée) fait augmenter les émissions de CO2 d’un trajet aérien. La hausse reste cependant marginale si l’escale n’augmente pas significativement la distance totale du ou des vols.
Nous enregistrons tous les trajets aériens de nos clients et de nos salariés. Pour chaque tronçon d’un trajet aérien, nous calculons le nombre exact de kilomètres parcourus en avion. Nous disposons en effet d’une base de données avec toutes les distances des routes aériennes entre tous les aéroports du monde ; plus de 70 000 trajets différents y sont répertoriés. Nous prenons de ce fait en compte tous les trajets avec ou sans escale. Comme le préconise l’ADEME, nous considérons qu’un trajet avec une escale correspond à deux vols distincts.
Nous sommes donc en mesure de calculer les émissions de CO2 par passager pour chaque tronçon de vol réalisé.
Il nous suffit alors de faire la somme de toutes les émissions de CO2 de nos clients et de nos collaborateurs pour déterminer les émissions de CO2 totales liées à leur transport aérien. Chaque année nous mesurons donc le nombre exact de tonnes carbone émises sur tous les trajets effectués.
« Pour calculer les émissions de CO2 liées au transport aérien, nous prenons en compte tous les trajets individuels de chaque client, de chaque collaborateur, escales incluses » Éric Balian, directeur général de Terres d’Aventure
La méthode de l’ADEME permet d’estimer les émissions de GES liées au transport terrestre (train, voiture, bateau), aux hébergements (en fonction des prix de la nuitée), aux repas, etc.
Nous avons utilisé cette méthode pour déterminer les émissions terrestres de voyages représentatifs de la gamme de Terres d’Aventure : voyages court, moyen et long courrier, sur mesure et accompagnés, du moins consommateur (un trek d’une semaine dans le désert) au plus consommateur (un autotour de 2 personnes, d’une durée de 3 semaines dans un pays occidental). En moyenne, et pour l’ensemble des voyages étudiés, nous observons que les émissions de CO2 sur la partie terrestre représentent 10% des émissions aériennes du voyage associé.
Pour prendre en compte ces émissions, nous ajoutons donc 10% aux émissions de CO2 aériennes générées par chacun de nos clients ou collaborateurs. Nous aurions pu considérer le fait qu’en voyageant avec nous, nos clients émettent autant de GES que ceux qu’ils émettent chez eux s’ils n’étaient pas partis en voyage et donc que ces émissions se compensent. Mais dans un souci d’exhaustivité, nous avons là encore préféré ajouter ces émissions au total que nous souhaitons absorber.
Pour l’aérien
Voici les émissions moyennes (en comptabilisant les escales) en tonne de CO2 par passager pour une sélection de destinations :
Un voyage pas à pas : le Grand Trek de Namibie (NAM007)
Pour partir à la découverte des immensités de la Namibie, nos clients voyagent en groupe pendant 20 jours, en dormant dans des lodges ou dans des campements en dur (avec lit de camp, matelas et oreiller). Voici le détail des émissions de CO2 par client pour les différents postes :
Total du voyage : 5276 kg de CO2 ou 5,27 tonnes
Un voyage pas à pas : Sur les routes siciliennes, de Palerme à Syracuse (ITAL33)
Pour traverser la Sicile, nos clients voyagent seuls pendant 12 jours, en dormant dans des hôtels. Voici le détail des émissions de CO2 par client pour les différents postes :
Total du voyage : 882 kg de CO2 ou 0,8 tonne
Un voyage pas à pas : Balade péruvienne (PER014)
A la découverte des trésors du Pérou, nos clients voyagent en groupe pendant 15 jours, en dormant dans des hôtels ou chez l’habitant. Voici le détail des émissions de CO2 par client pour les différents postes :
Total du voyage : 4438 kg de CO2 ou 4,4 tonnes
Un voyage pas à pas : Cap-vert intime (CAPL06)
En randonnée tout autour de l’île, nos clients voyagent seuls pendant 8 jours, en dormant chez l’habitant. Voici le détail des émissions de CO2 par client pour les différents postes :
Total du voyage : 1727 kg de CO2 ou 1,7 tonne
Un voyage pas à pas : La côte catalane de Collioure à Cadaqués (FRA818)
En randonnée entre la France et l’Espagne, nos clients voyagent en groupe pendant 7 jours, en dormant en hôtel. Voici le détail des émissions de CO2 par client pour les différents postes :
Total du voyage : 164,87 kg de CO2 ou 0,1 tonne
L’un des piliers de notre action est bien évidemment de réduire au maximum nos émissions de CO2. Nous avons bien conscience que l’absorption des émissions carbone ne doit être envisagée que lorsque tous les efforts possibles pour réduire ces émissions ont déjà été faits.
Dans notre métier, les émissions de GES sont en très grande majorité générées par le transport aérien. Nous sommes dans ce sens tributaires des évolutions technologiques qui peuvent avoir lieu dans l’industrie aérienne. Néanmoins, nous avons quelques leviers d’action que nous détaillons ci-dessous.
Depuis ses origines, nous proposons des voyages qui intègrent, dès leur création, la nécessité de réduire au maximum nos émissions.
Au cours de nos voyages :
Transport aérien :
Transports terrestres
Repas et hébergements
Dans notre entreprise et dans nos agences :
S’il nous est indispensable de vous proposer des voyages les plus respectueux possibles en termes d’émission de GES, il ne nous est pas moins indispensable de mettre en place toutes les actions, en interne, pour limiter les émissions liées à l’activité de nos collaborateurs. Ainsi :
Énergie
Papier
Déchets
Repas
Fournitures
Numérique
Transports
Malgré tous nos efforts de réduction de nos émissions, sur nos voyages ou en interne, notre activité génère encore des émissions de GES. Notre engagement d’entreprise responsable est de faire en sorte de contribuer à l’absorption carbone à hauteur de 100% de nos émissions et de celles de nos clients.
« Notre engagement d’entreprise responsable est de faire en sorte de contribuer à l'absorption carbone à hauteur de 100% de nos émissions et de celles de nos clients » Éric Balian, directeur général de Terres d’Aventure
C’est une vraie question à laquelle nous avons répondu dès 2005. Nous pourrions effectivement nous dire que le rôle de chaque entreprise est de contribuer à absorber ses propres émissions, celles de ses sites, de ses employés, etc. À cela s’ajoute aussi la prise en compte des produits qu’elle commercialise. En ce qui nous concerne, ces produits sont nos voyages. Les voyages sont constitués de services qui pour certains sont émetteurs de CO2 : un trajet aérien, un trajet en voiture, un hébergement, un repas, etc. Chacun de ces services est lui-même proposé par une entreprise le commercialisant. Ainsi un trajet aérien est réalisé par un avion qui a été fabriqué par un constructeur aérien et qui est ensuite exploité par une compagnie aérienne. Nous pourrions donc nous dire que, dans une logique de contribution à l'absorption carbone, les émissions d’un trajet aérien doivent être « affectées » soit au constructeur aérien, soit à la compagnie aérienne l’opérant.
C’est d’ailleurs déjà le cas, certaines compagnies ont volontairement décidé de contribuer à neutraliser une partie de leurs émissions. Toutefois, toujours dans un souci d’exhaustivité, nous avons décidé d’intégrer également dans nos calculs les émissions de GES dont nous sommes « redevables ». Et nous considérons que si cette contribution vient s’ajouter à celle déjà faite par les fournisseurs de ces services (les compagnies aériennes), nos actions combinées nous permettent dans ce cas de contribuer à neutraliser plus que ce qu’un trajet aérien émet.
« Encore dans un souci d’exhaustivité, nous avons décidé d’intégrer également dans nos calculs de CO2 dont nous sommes “redevables” les trajets aériens de nos clients » Éric Balian, directeur général de Terres d’Aventure
Comme nous l’avons vu plus haut, notre objectif dans l’organisation de nos voyages est de réduire au maximum nos émissions de GES. Néanmoins, et malgré tous nos efforts, nous devons reconnaître que ceux-ci restent émetteurs de GES. Personne ne peut prétendre organiser un voyage sans émettre de GES, sauf à ne voyager qu’à pied, à n’utiliser aucun hébergement et à ne consommer aucun aliment. Il reste donc sur nos voyages des émissions de GES que nous nous sommes engagés à absorber à 100%.
Contribuer à l’absorption de ces émissions signifie donc pour nous :
« Cela veut dire calculer ces émissions, les réduire au maximum et investir dans des projets pour augmenter les puits de carbon » Éric Balian, directeur général de Terres d’Aventure
Les projets d’absorption doivent répondre à 4 critères essentiels :
Pour absorber nos émissions de CO2, nous avons choisi de privilégier des projets de restauration des écosystèmes et d’agroforesterie. Pourquoi ce choix ? Malgré la mobilisation, la forêt continue de reculer. Depuis le début du XXe siècle, la planète a perdu 20% de ses forêts. Chaque année, 13 millions d’hectares de forêts disparaissent, essentiellement au Brésil, en Indonésie, au Nigéria, en Birmanie.
Plus que tout autre écosystème, les forêts stockent le carbone dans leur biomasse et limitent sa concentration dans l’atmosphère. Les forêts constituent également des barrières naturelles qui protègent les zones côtières contre l’érosion, contre la montée des eaux et les cyclones. La déforestation contribue à hauteur de 25% aux émissions des GES d’origine humaine, soit plus que l’ensemble du secteur mondial des transports. Elle est une des causes majeures du changement climatique.
Nos programmes de reboisement et de préservation de la forêt contribuent à la fois à limiter l’augmentation des températures et à s’y adapter au mieux en limitant son impact.
En effet, en contribuant à replanter des milliers d’hectares de mangrove et de forêt, ces projets permettent de capter des centaines de milliers de tonnes de GES, l’équivalent de la totalité des émissions liées à nos voyages. Nos projets sont également choisis pour leur haute valeur sociétale, avec un accent mis sur l’éducation des populations locales, afin de les sensibiliser à l’importance de leur écosystème et à sa préservation. D’après l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), 1,6 milliard de personnes tirent de la forêt leurs moyens d’existence – soit près de 25% de la population mondiale, et 60 millions de personnes dépendent entièrement de la forêt pour leur survie. Dans les pays en développement, 80% de la population dépend des ressources forestières pour ses besoins sanitaires et nutritionnels primaires. Nos projets de restauration d’écosystèmes se concentrent principalement sur la reforestation de la mangrove dans des zones subtropicales, via la plantation de palétuviers.
La mangrove est un écosystème primordial pour la reproduction de nombreuses espèces et constitue une barrière écologique naturelle contre la salinisation des champs. La plantation de palétuviers n’a, de plus, aucune valeur commerciale et personne n’en planterait si nous ne le faisions pas. Dans la région des Sundarbans en Inde ou au nord de l’île de Sumatra en Indonésie, par exemple, nous intervenons sur des mangroves et des forêts dites « additionnelles », c’est-à-dire qu’elles n’existent que par nos projets d'absorption carbone.
« En contribuant à replanter des milliers d’hectares de mangrove et de forêt, ces projets permettent de capter des centaines de milliers de tonnes de gaz à effet de serre, l’équivalent de la totalité des émissions liées à nos voyages... » Lionel Habasque, président-directeur général de Terres d’Aventure
Réhabilitation de l’écosystème de Casamance et du delta du Siné Saloum, Sénégal
Nous soutenons un projet de réhabilitation de l’écosystème de Casamance et du delta du Siné Saloum. Ainsi nous avons permis depuis 2010, la plantation de plus 10 500 hectares d’arbres en partenariat avec Livelihoods et l’association sénégalaise Océanium. Le travail de sensibilisation, de formation des populations villageoises et de planification s’étend sur trois mois et les plantations ont lieu pendant la saison des pluies, de juillet à octobre. Et, pour aller jusqu’au bout de notre engagement, une quarantaine de salariés ont pu participer à ce projet en plantant des arbres aux côtés des villageois.
Préservation et reboisement de forêts de palétuviers dans les Sundarbans, Inde
Séduits par la démarche participative et engagée de l’association Nature Environment & Wildlife Society (NEWS) en Inde, nous participons, aux côtés de Livelihoods, à la préservation et au reboisement de 5 500 hectares de palétuviers dans les Sundarbans. Le delta des Sundarbans forme à ce jour la plus vaste zone de mangroves au monde, et sa dégradation aboutit à la disparition de nombreuses espèces animales et végétales. Nous agissons pour préserver son rôle crucial de régulateur des phénomènes climatiques pour protéger les habitants des côtes des vents et marées.
Restauration de mangroves, Indonésie
Longtemps négligée par le gouvernement indonésien, la mangrove n’a fait l’objet d’aucune protection légale. Le séisme de 2004, dont l’épicentre se situait à seulement 100 kilomètres des côtes d’Aceh, au nord de Sumatra, a fait disparaître des villages entiers et provoqué une catastrophe humanitaire historique. Nous soutenons Yagasu, association indonésienne de préservation de l’environnement depuis 2003, dans la restauration de 5 000 hectares de mangrove en partenariat avec les communautés rurales des zones forestières. Et, pour aller jusqu’au bout de notre engagement, une quinzaine de salariés ont pu participer à ce projet en plantant des arbres aux côtés des villageois.
Nous faisons partie des entreprises membres de Livelihoods (www.livelihoods.eu/fr). À travers cette structure et avec les autres membres, nous sélectionnons des projets de reforestation dans plusieurs endroits dans le monde. Le fait de s’unir avec d’autres entreprises sur ce sujet nous permet de mener des projets plus importants, plus pérennes dans le temps et avec un plus gros impact en termes de captation de carbone. La diversité géographique des projets de reforestation que nous finançons nous permet également d’être préparés à une éventuelle catastrophe naturelle qui détruirait tout ou partie d’une forêt.
Tous les projets que nous menons sont des projets certifiés VERRA (verra.org) ou Gold Standard (www.goldstandard.org). Il s’agit de certifications internationales qui imposent des règles très strictes pour les projets de réduction carbone. Un des critères importants de ces standards est celui d’additionnalité : un projet ne peut être certifié que s’il peut apporter la preuve que sans l’investissement réalisé dans ce projet, l’absorption de GES associée n’aurait jamais existé. Il doit donc être additionnel et par conséquent apporter une garantie de captation de carbone supplémentaire. Ces organismes imposent également des audits réguliers et indépendants sur site pour chaque projet afin de constater et vérifier leur efficacité en termes d’absorption carbone.
« Tous les projets que nous soutenons sont certifiés par des organismes internationaux accrédités » Lionel Habasque, président-directeur général de Terres d’Aventure
Les montants que nous investissons chaque année dans ces projets de reforestation correspondent à ceux nécessaires à l’absorption des émissions que nous avons calculées comme indiqué précédemment.
Pour chaque projet, nous connaissons les coûts nécessaires à l’absorption d’une tonne de CO2. Nous pouvons alors facilement déterminer les montants que nous devons investir dans l’ensemble des projets pour absorber toutes les émissions que nous avons calculées. Il est également important de noter que, dans le cadre des certifications VERRA ou Gold Standard, les projets dans lesquels nous investissons doivent impérativement intégrer des « buffers » ou marges de sécurité en cas de destruction partielle des forêts replantées. Ces buffers peuvent monter jusqu’à 30% de la surface replantée. Cela signifie donc que les projets que nous soutenons absorbent les GES que nous nous engageons à absorber, même si 30% des arbres replantés venaient à être détruits, pour quelque raison que ce soit. Ce taux de 30% peut varier selon les projets.
Tous les projets auxquels nous participons consistent à planter des arbres, en majorité des palétuviers qui sont les arbres présents dans les mangroves.
La plantation d’un palétuvier peut être soit :
L’absorption du carbone se fait par les feuilles de l’arbre (photosynthèse), mais également par le sol. En effet la décomposition organique de la biomasse dans le sol permet également d’absorber des GES. On estime qu’un tiers de l’absorption du CO2 se fait par les sols et deux tiers par les feuilles. Le palétuvier a besoin de plusieurs années pour atteindre sa taille adulte, les calculs d’absorption de GES en prennent compte. Au début, l’arbre ne capte que peu ou pas de carbone. Plus il grandit, plus sa capacité de photosynthèse augmente.
Des études sont ensuite réalisées pour mesurer la taille des troncs et la masse de biosphère de chaque forêt, tant au niveau des feuillages que des sols. Ces études permettent ensuite de déterminer les capacités de cette forêt à absorber du carbone. En moyenne sur nos projets, pour absorber une tonne de carbone, nous devons planter 9 arbres.
Chaque année, les calculs d’absorption de CO2 sont donc réalisés pour chaque projet et ils sont audités régulièrement par les organismes indépendants (VERRA, GOLD STANDARD) pour attester de leur véracité.
« Tous les projets auxquels nous participons consistent à planter des arbres, en majorité des palétuviers qui sont les arbres présents dans les mangroves » Lionel Habasque, président-directeur général de Terres d’Aventure
Chaque projet certifié permet l’obtention de crédits carbone. Il existe un marché du crédit carbone qui permet à des entreprises qui possèdent ces crédits (car elles ont investi dans des projets d’absorption) de les vendre à d’autres entreprises industrielles qui, par obligation légale, doivent disposer de ces crédits pour perpétuer leurs activités émettrices de GES.
Chez Terres d’Aventure, notre objectif est de contribuer à absorber 100% de nos émissions carbone à travers nos projets de reforestation, et non de permettre à d’autres entreprises d’en émettre !
« Nous avons décidé de tout simplement annuler ces crédits car nous ne souhaitons en aucun cas qu’ils puissent être utilisés par quiconque pour émettre du carbone » Lionel Habasque, président-directeur général de Terres d’Aventure
Cette liste d’actions correspond à celles que nous souhaitons mener à bien dans les prochaines années. Il va sans dire qu’elle est loin d’être exhaustive et que nous la complèterons chaque année.
Depuis 2006, Océanium, association sénégalaise de préservation de l’environnement, restaure la mangrove en lien avec les populations des zones forestières...
Lire la suite sur Insolite BatisseurDepuis 2011, la Fondation Amazonia Viva coordonne la conservation et la restauration des forêts primaires d’Amazonie et le développement de l’agroforesterie...
Lire la suite sur Insolite BatisseurDepuis 1991, l’Association Nature Environment & Wildlife Society est impliquée dans la préservation de cet écosystème altéré par des pratiques abusives qui menacent...
Lire la suite sur Insolite BatisseurDepuis 2003, Yagasu, association indonésienne de préservation de l’environnement, restaure la mangrove en lien avec les communautés des zones forestières...
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