Expédition aux Iles Malouines et Géorgie du Sud
Argentine - Géorgie du SudCroisière et voilePeu d’endroits sur la planète se comparent à la Géorgie du Sud et aux Iles Malouines. Lors de ce voyage exploratoire, toute la faune du Grand Sud est représentée : manchots royaux, papous, éléphants de mer, otaries à fourrure, baleines, albatros, pétrels, cormorans, sternes... Une expérience inoubliable pour tous les amoureux de nature sauvage.
- Départ unique vers les îles parmi les plus isolées du monde
- Un atelier photo avec des professionnels pour capturer les plus beaux moments de votre aventure
- La possibilité d'observer les baleines franches australes
- La Baie du roi Haakon, imprégné par l'histoire de Shackleton et son expédition Endurance
- Steeple Jason, île rarement visitée abritant la plus grande colonie d’albatros à sourcils noirs au monde
- La grande diversité de la faune subantarctique
Les niveaux du voyage
Niveau physique
Aucun niveau n’est requis, mais la navigation s’effectue sur une mer qui peut être agitée avec 1 à 2 nuits en pleine mer.
Engagement
Ce voyage ne présente pas d'engagement particulier. Les conditions du voyage sur les plans du confort, du rythme, de la technicité et de la nourriture sont idéales et à la portée de tous.
Altitude
Moins de 1500 mètres
Départ de Paris
Vol au départ de Paris à destination de Buenos Aires. Arrivée dans la capitale argentine et transfert vers votre hôtel.
- en hôtel
Buenos Aires - Trelew - Puerto Madryn
Petit déjeuner et transfert à l'aéroport pour votre vol à destination de Trelew. A votre arrivée, transfert pour Puerto Madryn, ville située dans la province de Chubut en Patagonie argentine, connue pour sa faune marine abondante. Installation à l'hôtel, après-midi et dîner libres.
- en hôtel
Embarquement à Puerto Madryn
Embarquement à Puerto Madryn dans l'après-midi et début de l'expédition, avec pour premier objectif, l'archipel des Malouines. Le Golfo Nuevo est réputé pour être une zone fréquentée par les baleines franches australes. Vous avez donc de bonnes chances d'en apercevoir pendant que vous naviguez vers le large.
- en bateau
Vie marine, oiseaux marins
Le cycle des conférences débute durant ces deux journées de navigation. Le bateau est accompagné par un cortège d’oiseaux : albatros, pétrels tempête, puffins et pétrels plongeurs.
- en bateau
Découverte des Malouines
Les îles Malouines, joyaux largement méconnus, abritent une faune abondante incluant une grande variété d'oiseaux et d'espèces endémiques. Les eaux des Malouines sont riches en faune marine, notamment en lions de mer du sud et en éléphants de mer. Vous aurez également des chances d'apercevoir des dauphins de Peale et de Commerson.
Si les conditions le permettent, le navire a pour objectif de faire escale sur l'île Steeple Jason qui abrite la plus grande colonie d'albatros à sourcils noirs au monde avec environ 113 000 couples. Un débarquement est également prévu sur l'île Carcass, qui regorge d'oiseaux et de nombreuses espèces endémiques. Vous pourrez observer des colonies de manchots de Magellan et papous, ainsi que de nombreux échassiers et passereaux (notamment des troglodytes de Cobb et cinclodes fuligineux).
En alternative, vous pourriez faire escale sur l'île Sanders pour observer quatre espèces de manchots en période de reproduction (papou, royal, Magellan et gorfou), des albatros à sourcils noirs et des cormorans impériaux. L'île West Point serait également envisagée pour une marche à travers les herbes de Tussac, à la rencontre d'une abondante colonie d'albatros à sourcils noirs et de gorfous sauteurs. Enfin, Grave Cove serait une option envisageable pour une agréable randonnée dans la baie accompagnée de l'observation des manchots papous en période de nidification.
- en bateau
En mer
Nous naviguons en direction de la Géorgie du Sud et franchissons la convergence antarctique. La température de l'eau chute de 10°C. A l'approche de cette frontière biologique, nous apercevons une grande quantité d'oiseaux de mer : différentes espèces d'albatros, pétrels, fulmars et prions.
- en bateau
Shag Rocks
Shag Rocks est un groupe de 6 îlots situé en Géorgie du Sud. Les eaux de cette région, riches en nutriments, offrent beaucoup de nourriture aux oiseaux et aux baleines. Vous pourrez observer de nombreux cormorans aux yeux bleu vif avec leurs taches jaunes sur leur bec. Cette espèce endémique appelée "South Georgian Shags" a d'ailleurs donné son nom à ce groupement d'îlots.
- en bateau
Découverte de la Géorgie du Sud
Cap vers la Géorgie du Sud. Les conditions météorologiques dans cette région peuvent être difficiles et pourront en grande partie dicter le programme.
Les sites que vous pourrez visiter incluent :
Prion Island (Île Prion)
Cet endroit est fermé pendant la première partie de la saison de reproduction des albatros (20 novembre au 7 janvier). À partir de janvier, les adultes reproducteurs retrouvent leur partenaire après un an et demi en mer et restent au nid pour couver ou nourrir leur petit. Vous aurez le plaisir d'observer la nature paisible de ces animaux qui possèdent la plus grande envergure d'ailes au monde.
Salisbury Plain, St. Andrews Bay, Gold Harbour (plaine de Salisbury, baie de St Andrews, Gold Harbour)
Ces sites abritent, non seulement, les trois plus grandes colonies de manchots royaux de la Géorgie du Sud, mais aussi trois des plus grandes plages de reproduction d'éléphants de mer austraux. Vous pourrez également voir un nombre important d'otaries à fourrure de l'Antarctique. En février, vous apercevrez des juvéniles jouant dans les vagues.
Fortuna Bay (baie Fortuna)
Vous y trouverez le glacier Fortuna abritant un grand nombre de manchots royaux et de phoques. Ici, vous aurez la possibilité de suivre la dernière étape de l’épopée d'Ernest Shackleton vers la station baleinière abandonnée de Stromness. Le terrain est en partie marécageux, soyez prêt à traverser quelques ruisseaux.
Leith Harbour, Stromness, Husvik
Ces sites rappellent l'ampleur de l'industrie baleinière au début XXe siècle. Les éléphant de mer et les otaries à fourrure muent et s'y reproduisent. Des manchots papous occupent également des sites de débarquement. Des prions antarctiques peuvent être observés, notamment dans la région de Husvik.
Grytviken
Dans cette station baleinière abandonnée, les manchots royaux se promènent dans les environs et les éléphants de mer se prélassent sur la grève. Ici, vous pourrez visiter l’unique musée de la Géorgie du Sud ainsi que la tombe de Shackleton.
Cobblers Cove, Godthul
A Cobblers Cove, vous vous dirigerez vers Rookery Point pour voir des gorfous dorés. Vous pourriez également rencontrer des pétrels géants, des manchots papous, des phoques et des albatros fuligineux nichant le long de la côte. Godthul (qui signifie "bonne crique" en norvégien) a été nommée par les baleiniers et les chasseurs de phoques norvégiens.
Moltke Harbour, Will Point et Brisbane Point (la baie Royal)
Moltke Harbour est une rade de Géorgie du Sud ouverte vers la baie Royal. Elle a été nommée en l'honneur du navire de l'expédition allemande de l'Année polaire internationale (1882-1883). Les vestiges de cette expédition sont encore visibles. Le paysage de la baie Royal est magnifique : des plages de sable sombre, suivies par les couleurs vertes des buttes et dominées par le glacier Ross couvert de neige et de glace. La baie Royal est l'une des baies les plus venteuses de l'île, la sortie en bateau pneumatique sera spectaculaire. Environ 30 000 couples de manchots royaux vivent dans cette zone.
Cooper Bay
On y trouve la plus grande population de manchots à jugulaire, ainsi que des manchots papous et des gorfous dorés. Sternes couronnées, pétrels, cormorans impériaux à yeux bleus, et albatros fuligineux peuvent également être aperçus. Découverte des paysages spectaculaires du Fjord Drygalski.
Annenkov Island (Île Annenkov)
En passant par les îles Pickersgill, nous atteignons l'île Annenkov, rarement visitée, découverte pour la première fois par James Cook en 1775 et rebaptisée par l'expédition russe de Fabian von Bellingshausen en 1819. Vous découvrirez des paysages rocheux, une variété de crêtes, de pics et de collines où des fossiles ont été trouvés.
King Haakon Bay (baie du Roi Haakon)
Le célèbre explorateur Ernest Shackleton a atteint la baie du Roi Haakon au cours de son périlleux voyage en mer à bord du canot "James Caird" depuis l'île Eléphant jusqu'à Stromness. Observation des éléphants de mer présents en grand nombre sur la grève. Les amateurs d'oiseaux pourront observer de nombreuses espèces : pipits antarctiques, prions antarctiques, pétrels communs et bleus...
- en bateau
Cap vers l'ouest
Il est possible qu'il y ait de la glace de mer sur cette route maritime. Observation de nombreux oiseaux, comme les labbes antarctiques, les pétrels des neiges et aussi différentes espèces d'albatros. Vous naviguerez durant les deux derniers jours de croisière dans le passage de Drake, le cycle des conférences reprendra durant ces journées de navigation pour rejoindre la Terre de Feu.
- en bateau
Débarquement à Ushuaia, en Terre de Feu
Arrivée à Ushuaia dans la matinée et débarquement. Ushuaia, située à l'extrême pointe de l'Amérique du Sud, connue comme la ville la plus australe de la planète. Capitale de la Terre de Feu, elle est surnommée "la ville du bout du monde". Vol de retour vers Buenos Aires puis Paris.
- en avion
Fin de votre expédition
Retour vers Paris.
- Ce voyage permet de découvrir les Malouines et la Géorgie du sud à bord d'un navire d'expédition dont l'équipage est anglophone. Le programme définitif est déterminé à bord par le commandant du navire et le chef d’expédition. L'itinéraire n'est donc donné qu'à titre indicatif et peut être modifié en fonction des conditions météorologiques et de la présence de la faune. Nous attirons votre attention sur le fait que vous vous trouverez dans la région la plus éloignée du monde. Aucun débarquement ne pourra être garanti. Dans cette région, les conditions climatiques et de glace peuvent changer très vite et remettre en cause une sortie en bateau pneumatique. La priorité sera avant tout votre sécurité.
L’expérience dans les eaux polaires nous montre qu’un programme flexible est essentiel : il s’agit de considérer l’itinéraire prédéfini comme une trame qui favorise les rencontres improvisées et non comme un horaire à suivre à la lettre. Deux voyages ne sont jamais identiques, il y a toujours une part d’imprévu importante.
Aucune date n'est actuellement programmée pour ce voyage. Pour plus d'informations :
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Croisière
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Croisière
Envie de partir en famille ou avec vos amis aux dates que vous souhaitez ?
Le M/V Hondius possède la classification "glace" (Classe Polaire 6, équivalent à 1A-Super) enregistrée à la Lloyd’s, la plus importante pour un bateau d’expédition. Le bateau a été entièrement aménagé de façon à pouvoir offrir des navigations expéditions en région polaire.
L’objectif est de passer un temps réduit en mer pour un accès rapide et efficace sur les lieux de département. Il est équipé de stabilisateurs perfectionnés et de deux moteurs principaux capables d’alimenter le navire à une vitesse de 15 nœuds.
Capacité : 170 passagers
Equipage : 57 membres d’équipage, 1 chef d’expédition, 14 guides, et 1 médecin.
L’équipage, le personnel de cabine et d’hôtellerie sont tous anglophones.
Catégories de cabine disponibles :
- Cabines quadruples, 2 hublots avec 2x2 couchettes superposées (12 à 18m² - pont 3)
- Cabines triples, 2 hublots avec 1 couchette supérieure et 2 couchettes basses (12 à 18m² - pont 3)
- Cabines doubles hublots avec 2 lits bas (12 à 18m² - pont 3)
- Cabines doubles fenêtre avec 2 lits bas (12 à 14m² - pont 4)
- Cabines supérieures, 2 fenêtres avec 1 lit double et 1 sofa (20 à 21m² - pont 6)
- Cabines doubles Deluxe, 2 fenêtres avec 2 lits bas et 1 sofa (19 à 21m² - pont 6)
- Suites juniors, 1 double fenêtre avec 1 lit double (19 à 20m² - pont 7)
- Grandes suites, 1 double fenêtre avec 1 lit double, 1 sofa et 1 balcon (27m² - pont 7)
**
Toutes les cabines possèdent une salle de bain privée et une vue extérieure (fenêtre ou hublot). Ce hublot peut être obstrué ou fermé, en cas de mauvais temps ou pour des raisons de sécurité.
La literie et le linge de toilette sont fournis. Shampoing, gel douche, et sèche-cheveux sont à disposition dans votre cabine. Possibilité de donner du linge à laver (service payant).
Prises électriques européennes. Coffre-fort (vous pouvez aussi déposer vos objets personnels dans le coffre-fort du directeur d'hôtellerie).
A bord, la vie est conviviale dans l’esprit des bateaux d’expédition, loin des soirées de gala et des décors des grands paquebots de croisière. Le bar et le salon d'observation, lieux de rencontres et de discussions quasi interminables, sont ouverts en permanence. Les ponts extérieurs offrent une vue imprenable sur les alentours et l’accès à la passerelle est autorisé à condition de ne pas perturber les officiers de quart.
La taille réduite donne une grande souplesse d’organisation des journées. Lors des navigations, des conférences sur des sujets liés aux pôles (faune, glaces, histoire, géologie, etc.) sont organisées. La priorité reste l'observation de la faune et de l'environnement, avec une optimisation des temps de débarquement.
Pour plus d'informations sur les navires et les plans des ponts, consultez sur notre site l'onglet "Bateau".
- Code voyage : GGI506 À savoir avant de partir
- Navigation
- Observation animalière
- Photographie
- Terres Polaires
Itinérant
de 0 à 4h d'activité par jour en moyenne avec un dénivelé moyen pouvant aller jusqu'à 300m
Bien choisir le niveau de votre voyage
A Puerto Madryn, l'embarquement des passagers à bord du navire s'effectue entre 16h00 et 17h00.
Nous insistons sur le caractère "expédition" d’un tel voyage. L'itinéraire sera adapté en fonction des conditions météorologiques, de la situation des glaces et des rencontres avec la vie sauvage, afin de vous offrir la meilleure expérience polaire possible.
Ce séjour permet d'optimiser toutes les observations de la faune de l'hémisphère austral, avec la faune subantarctique des Malouines et de Géorgie du Sud (manchots royaux par milliers, albatros à sourcils noirs, gorfous, harems d'éléphants de mer) et la faune antarctique (manchots papous, Adélie, baleines à bosse et rorquals). Nous en profiterons également pour retourner sur les traces de grands explorateurs polaires tel que Ernest Shackleton.
Des débarquements quotidiens sont organisés en alternance avec un programme de conférences à bord. Les bateaux pneumatiques d’une dizaine de passagers permettent de descendre rapidement à terre. A terre, les passagers peuvent être répartis en plusieurs groupes, chacun d’eux accompagné par un guide.
Gardez à l'esprit qu'aucun voyage n'est identique. C’est votre voyage, votre aventure.
Le M/V Hondius possède la classification "glace" (Classe Polaire 6, équivalent à 1A-Super) enregistrée à la Lloyd’s, la plus importante pour un bateau d’expédition. Le bateau a été entièrement aménagé de façon à pouvoir offrir des navigations expéditions en région polaire.
L’objectif est de passer un temps réduit en mer pour un accès rapide et efficace sur les lieux de département. Il est équipé de stabilisateurs perfectionnés et de deux moteurs principaux capables d’alimenter le navire à une vitesse de 15 nœuds.
Capacité : 170 passagers
Equipage : 57 membres d’équipage, 1 chef d’expédition, 14 guides, et 1 médecin.
L’équipage, le personnel de cabine et d’hôtellerie sont tous anglophones.
Catégories de cabine disponibles :
- Cabines quadruples, 2 hublots avec 2x2 couchettes superposées (12 à 18m² - pont 3)
- Cabines triples, 2 hublots avec 1 couchette supérieure et 2 couchettes basses (12 à 18m² - pont 3)
- Cabines doubles hublots avec 2 lits bas (12 à 18m² - pont 3)
- Cabines doubles fenêtre avec 2 lits bas (12 à 14m² - pont 4)
- Cabines supérieures, 2 fenêtres avec 1 lit double et 1 sofa (20 à 21m² - pont 6)
- Cabines doubles Deluxe, 2 fenêtres avec 2 lits bas et 1 sofa (19 à 21m² - pont 6)
- Suites juniors, 1 double fenêtre avec 1 lit double (19 à 20m² - pont 7)
- Grandes suites, 1 double fenêtre avec 1 lit double, 1 sofa et 1 balcon (27m² - pont 7)
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Toutes les cabines possèdent une salle de bain privée et une vue extérieure (fenêtre ou hublot). Ce hublot peut être obstrué ou fermé, en cas de mauvais temps ou pour des raisons de sécurité.
La literie et le linge de toilette sont fournis. Shampoing, gel douche, et sèche-cheveux sont à disposition dans votre cabine. Possibilité de donner du linge à laver (service payant).
Prises électriques européennes. Coffre-fort (vous pouvez aussi déposer vos objets personnels dans le coffre-fort du directeur d'hôtellerie).
A bord, la vie est conviviale dans l’esprit des bateaux d’expédition, loin des soirées de gala et des décors des grands paquebots de croisière. Le bar et le salon d'observation, lieux de rencontres et de discussions quasi interminables, sont ouverts en permanence. Les ponts extérieurs offrent une vue imprenable sur les alentours et l’accès à la passerelle est autorisé à condition de ne pas perturber les officiers de quart.
La taille réduite donne une grande souplesse d’organisation des journées. Lors des navigations, des conférences sur des sujets liés aux pôles (faune, glaces, histoire, géologie, etc.) sont organisées. La priorité reste l'observation de la faune et de l'environnement, avec une optimisation des temps de débarquement.
Pour plus d'informations sur les navires et les plans des ponts, consultez sur notre site l'onglet "Bateau".
Le débarquement du navire s'effectue vers 9h00 à Ushuaia.
Pour toute réservation aérienne ce même jour, une marge de temps suffisante est indispensable pour parer à tout retard dû aux conditions climatiques ou de navigation. Prévoir l'arrivée à l'aéroport au minimum 2 heures avant l'heure de décollage.
Pension complète à bord du bateau (hors boissons).
Vous êtes accueillis sur un bateau hollandais. Le chef prépare une cuisine internationale avec des repas copieux et variés. Les repas sont servis dans la salle de restaurant du bateau ; petit déjeuner et déjeuner sous forme de buffet. Pour le dîner, service à table avec choix du plat principal.
Service de bar (en supplément) : Boissons non alcoolisées (jus, sodas), bières et une sélection de vins et de liqueurs. Vous n’êtes pas autorisé à apporter des boissons alcoolisées à bord.
A tout moment, il est possible de se servir gratuitement chocolat, thés, cafés, tisanes, soupes et eau.
Anglophone.
En Argentine, les vols internationaux arrivent pour la plupart à Ezeiza (également appelée Ministro Pistarini) et les vols domestiques repartent le plus souvent de l'aéroport des lignes intérieures, Aeroparque (également appelé Jorge Newbery). Des navettes payantes font la liaison entre les 2 aéroports (environ 15$US le trajet) si vous devez changer d'aéroport.
Seuls 15kg en soute et 5kg en cabine sont autorisés sur les vols intérieurs argentins. Il peut vous être demandé 11€ de 1 à 8 kilos supplémentaires.
Pour les départs de province, prévoir des billets d'avion (ou de train) modifiables et avec une marge de temps suffisante pour parer à tout retard de vols intérieurs, des mauvaises conditions climatiques, grèves ou manifestations bloquant les routes. Les horaires de vols peuvent être modifiés par la compagnie aérienne sans préavis. Prévoir l'arrivée à l'aéroport au minimum 2 heures avant l'heure de décollage.
Nous pouvons nous charger de la réservation de votre acheminement.
La croisière ne présente pas de difficulté physique particulière. De manière générale vous devez être en bonne santé, capable de marcher en terrain accidenté, de vous déplacer sans assistance, d’emprunter des escaliers et l’échelle de coupée, et enjamber les flotteurs des bateaux pneumatiques.
Après votre inscription, un questionnaire de santé à l'attention du médecin de bord vous sera envoyé par email.
Décalage horaire : Il y a 4h de décalage par rapport à la France pendant l'hiver. Lorsqu’il est 12h à Paris, il est 8h du matin en Argentine.
Durée du vol : Environ 14h pour Paris/Buenos Aires, 2h05 pour Buenos Aires/Trelew, et 3h40 pour Ushuaia/Buenos Aires.
Courant électrique : Le bateau est équipé de prises européennes (220 volts/50 Hertz).
Vous devez conditionner l’ensemble de vos affaires en 2 sacs : 1 sac à dos et 1 grand sac de voyage souple (préférable à la valise rigide ou semi-rigide).
1 - Le sac à dos :
Sac à dos de randonnée d’une capacité de 25 litres environ, il vous sera utile pour le transport de vos affaires personnelles durant la journée.
Il vous servira aussi en tant que bagage à main lors de vos déplacements pour toutes vos affaires fragiles (appareil photo…), de valeur (lorsque votre hébergement ne dispose pas de coffre-fort) et pour vos éventuels médicaments.
Il sera en cabine lors des transports aériens. Généralement, le poids des bagages cabine est limité à 10 kg par personne.
2 - Le grand sac de voyage :
Il doit contenir le reste de vos affaires.
Il sera en soute lors des transports aériens. Le poids des bagages en soute vous sera indiqué sur votre convocation ou billet.
Nos recommandations si vous prenez l’avion :
Enregistrez en bagage en soute le maximum de choses et ne conservez dans votre bagage à main que ce qui est absolument indispensable à votre voyage.
Equipez-vous pour l'avion de votre tenue de randonnée et prenez vos affaires de première nécessité (en cas de problème d'acheminement de vos bagages).
Merci de noter que les contrôles de sécurité sont devenus très stricts aux aéroports : mettez les couteaux, ciseaux, limes à ongles et piles de rechange dans votre sac de soute.
Quels sont les produits liquides interdits en cabine ?
Les liquides, aérosols, gels et substances pâteuses : eau minérale, parfums, boissons, lotions, crèmes, gels douche, shampoings, mascara, soupes, sirops, dentifrice, savons liquides, déodorants… sauf s’ils sont rangés dans un sac en plastique transparent fermé, d’un format d’environ 20 cm x 20 cm (type sachet de congélation) et qu’ils sont conditionnés dans des flacons ou tubes de 100ml maximum chacun. Un sachet peut contenir plusieurs tubes, flacons,…
Quelles sont les exceptions autorisées en cabine ?
- Les médicaments liquides (insuline, sirops…) : vous pouvez les emporter en cabine à condition de présenter aux agents de sûreté une attestation ou une ordonnance à votre nom. Il n’y a aucune restriction pour les médicaments solides (comprimés et gélules).
- Les aliments liquides pour bébés : il n’y a pas de restriction sur ces produits. Pensez à prendre des contenants qui se referment : il pourra en effet vous être demandé de goûter ces aliments !
Comment se fait le passage du contrôle de sûreté ?
- Retirez votre veste ou votre manteau.
- Présentez à part :
- Tous vos grands appareils électriques : ordinateur portable, gros appareil photo numérique, lecteur DVD…
- Votre sac plastique transparent contenant vos flacons et tubes.
- Vos médicaments accompagnés d’une ordonnance ou d’une attestation.
- Vos aliments liquides pour bébé.
- Vos achats réalisés dans les boutiques des aéroports doivent être mis sous sac plastique scellé mais toutes les boutiques ne proposent pas ce sac : renseignez-vous avant de faire vos achats.
- Les achats de liquides réalisés après le contrôle de sûreté s’effectuent librement sous réserve des limitations douanières ; attention cependant aux correspondances.t aux correspondances : renseignez-vous avant tout achat.
Nous vous recommandons de voyager avec des bagages souples qui se rangent plus facilement dans les cabines.
Prévoir de prendre avec vous, dans votre bagage en cabine : Vos médicaments, une polaire, veste et pantalon imperméables, dans le cas où ces bagages auraient du retard ou seraient égarés.
Le choix vestimentaire pour les climats froids demeure très personnel. Il dépend de votre adaptabilité et de votre sensibilité au froid. Pour votre confort et sécurité, évitez d’être mouillé (que ce soit par la transpiration, la pluie, des bottes inadaptées ou des embruns). Apportez des vêtements protégeant de l’eau et du vent. Evitez les vêtements trop serrés qui ne laissent plus de place pour l’air : l’air est un très bon isolant thermique. La laine, la soie et quelques fibres synthétiques comme la fibre polaire retiennent mieux la chaleur que le coton. Pour la veste et le pantalon, le Gore-tex et les tissus similaires sont résistants à l’eau et respirants.
Le secret pour rester bien couvert est le "principe des 3 couches". Autrement dit, il vaut mieux porter plusieurs couches légères qu’une seule importante : vous pouvez enlever une de ces couches si vous avez trop chaud ou en remettre une si vous avez froid.
La couche la plus importante est l’externe, qui doit être résistante à l’eau et au vent car un petit vent de 6 km/h peut entraîner une déperdition de chaleur huit fois plus importante que sans vent. Un dicton habituel en région polaire : "Il n’y a rien d’aussi mauvais que le mauvais temps, sauf d’être mal habillé !".
La chaleur corporelle est plus facilement perdue par les parties du corps qui ont beaucoup de surface mais peu de masse : les extrémités. Gardez-les à la chaleur et au sec.
Si le reste de votre corps est couvert, vous pouvez néanmoins perdre 90% de la chaleur par la tête. Assurez-vous de porter un bonnet, un passe-montagne ou une cagoule. Ils peuvent être abaissés afin de protéger vos oreilles, le front, le cou et le menton.
Lorsque vous préparez votre sac, n’emportez pas trop de vêtements ou d’équipements. Sélectionnez ce qui est essentiel pour votre voyage, incluant :
- Une veste imperméable munie d’une capuche. Cette veste est la couche de vêtements la plus importante pour se protéger de la pluie et du vent.
- Les doudounes molletonnées fines et légères, vestes ou sweat-shirts en polaire sont idéaux à porter sous votre veste imperméable, par-dessus un sous-vêtement plus près du corps.
- Sous-vêtements thermiques manches longues, en fibre synthétique ou naturelle.
- Un pantalon ou surpantalon imperméable est indispensable pour les sorties en bateau pneumatique : il gardera votre sous-couche au sec et au chaud.
- Un pantalon chaud et robuste à porter en dessous du pantalon imperméable (type pantalon de randonnée, jogging, legging polaire)
- Jeans ou pantalons classiques pour la vie à bord du bateau.
- Moufles et gants. Garder ses mains au chaud et au sec est important. Des gants fins en polaire, en laine mérinos, ou des sous-gants en soie peuvent être portés sous des moufles. Vous pourrez ainsi retirer les moufles lorsque vous prenez des photos, et rester protégé du froid.
- Un bonnet chaud et un cache cou (nous déconseillons les écharpes pour des raisons de sécurité à bord des bateaux pneumatiques).
- Des chaussettes robustes, de grandes chaussettes en laine sur une paire plus fine en polypropylène ou coton/laine pour l’isolation des pieds.
- Pour la vie à bord, nous vous conseillons des chaussures confortables et rapides à enfiler (de type baskets).
- Une paire de bottes en caoutchouc antidérapantes couvrant le mollet est essentielle pour les accostages : vous pouvez descendre du bateau pneumatique dans des endroits où il y a jusqu’à plusieurs centimètres d’eau glacée. Ces bottes sont prêtées gratuitement à bord du bateau. Votre pointure vous sera demandée avant votre départ. Bottes disponibles à partir de la taille 34 (sous réserve).
- Un sac à dos avec protection étanche de 25 à 30L pour les débarquements
- De bonnes jumelles pour observer la faune (type 8×32, 8x42 ou 10×42)
- Des lunettes de soleil (haute qualité) et la crème solaire (notez que la réverbération sur l’eau et la neige/glace peut pénétrer même si le ciel est couvert)
- Uniquement si vous en avez l’habitude, prenez vos bâtons télescopiques de marche
- Des bouchons d’oreilles si vous êtes sensibles aux « petits bruits » la nuit.
Conseils photographiques :
On est très souvent étonné par le nombre de photos prises, prévoyez donc des cartes mémoires en conséquence !
Il faut savoir qu’avec le froid, les batteries se déchargent rapidement, prévoyez un jeu de batterie supplémentaire pour ne pas être bloqué en pleine action ! Quant aux embruns, ils endommagent beaucoup les appareils.
La mer peut parfois être très agitée dans le passage du Drake. Si vous êtes sensibles au mal de mer, rapprochez-vous de votre médecin généraliste avant le départ.
Un questionnaire d’informations personnelles et médicales à remplir en ligne est demandé par la compagnie maritime, celui-ci devra être complété au plus tard 1 mois avant votre départ. Notre équipe vous fera parvenir un lien vers votre formulaire par email.
Passeport valide pour la durée du séjour pour les ressortissants français, belges et suisses. Néanmoins, nous recommandons, afin de prévenir tout impondérable, de voyager avec un passeport valable 6 mois après la date de retour. Pour les autres nationalités, nous sommes à votre disposition pour vous accompagner dans vos démarches.
Afin de parer à toute éventualité, on veillera à disposer d’un passeport comportant le nombre de pages vierges requis ou suffisant (généralement 3, dont 2 en vis-à-vis).
Passeport d’urgence. Ce document n’étant pas accepté partout, il faudra s’assurer, avant d’en faire la demande éventuelle, qu’il est reconnu par le pays concerné par le voyage ; on vérifiera également s’il implique une demande de visa (ce qui peut être le cas même pour des pays où on en est dispensé avec un passeport ordinaire).
Si vous voyagez avec vos enfants, sachez que, dorénavant, les mineurs, quel que soit leur âge, doivent eux aussi avoir un passeport individuel. La législation française stipule que les mineurs voyageant avec leurs deux parents, ou un seul des deux, n'ont pas besoin d'être en possession d'une autorisation de sortie du territoire. En revanche, ce document est obligatoire (depuis le 15 janvier 2017) si cette condition d'accompagnement n'est pas remplie. Dans ce dernier cas, l'enfant devra présenter : passeport (ou carte d'identité, selon les exigences du pays de destination) ; le formulaire d’autorisation de sortie du territoire, signé par l'un des parents titulaires de l'autorité parentale (le formulaire d’autorisation de sortie du territoire est accessible sur le site www.service-public.fr) ; une photocopie du titre d'identité du parent signataire.
Lorsqu’un mineur voyage avec l’un de ses parents dont il ne porte pas le nom, il est fortement conseillé soit de pouvoir prouver la filiation (https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F15392), soit de présenter une autorisation de sortie du territoire (formulaire Cerfa n° 15646*01) dûment remplie et signée par l’autre parent avec copie de sa pièce d’identité. Cette autorisation ne dispense pas de l’accomplissement de toute autre formalité spécifique à la destination concernant les mineurs.
Permis de conduire : pour éviter tout désagrément, il peut-être utile, même pour les pays extra-européens reconnaissant officiellement sur leur territoire la validité du permis français, de se procurer également un permis de conduire international ou, à défaut, une traduction assermentée du permis français.
Si votre voyage implique que vous transitiez par les Etats-Unis :
DOCUMENTS. Pour entrer sans visa, tout voyageur français, belge ou suisse (cela concerne aussi les enfants quel que soit leur âge) se rendant, par air ou par mer, aux Etats-Unis (ou y transitant) pour un voyage touristique ne dépassant pas 90 jours, doit être en possession d´un passeport individuel portant sur la couverture le symbole « puce électronique ». A partir du 15 janvier 2017, l'autorisation de sortie du territoire est rétablie pour les mineurs français voyageant sans au moins l'un de leurs parents.
ESTA. Tous les voyageurs français, belges ou suisses se rendant, par air ou par mer, aux Etats-Unis (ou y transitant) pour un voyage touristique, devront être en possession, avant d’embarquer, d´une autorisation électronique d´ESTA (Système électronique d´autorisation de voyage). Le formulaire ESTA devra être imprimé, avec la mention « autorisation accordée » et présenté à l’enregistrement. Ce document, simple autorisation d’embarquement, n´est pas une garantie d´admission sur le territoire des USA. Une fois accordée, cette autorisation est valable pour une ou plusieurs entrées et ce pendant deux ans (ou jusqu’à expiration de la validité du passeport du demandeur).
Les formulaires en ligne sont accessibles sur le site : https://esta.cbp.dhs.gov/ (la demande doit être faite au plus tard 72 heures avant le départ). L’autorisation d’ESTA est payante : 21 dollars US (tarif mai 2022), à régler par carte bancaire au moment de la demande.
RESTRICTIONS A L'EXEMPTION DE VISA. Il est à noter que les voyageurs ayant effectué un séjour en Iran (mais aussi en Irak, en Syrie, en Libye, en Somalie, au Yémen, au Soudan ou en Corée du Nord) depuis le 1er mars 2011, ou à Cuba depuis le 12 janvier 2021, devront, s'ils souhaitent se rendre aux Etats-Unis ou y transiter, faire en personne une demande de visa auprès du consulat américain, et ce même s'ils sont citoyens d'un pays relevant du Programme d'exemption de visa. Cette mesure s'applique également aux binationaux dont l'une des nationalités est iranienne, irakienne, syrienne, libyenne, somalienne, yéménite, soudanaise, nord-coréenne ou cubaine.
APPAREILS ELECTRONIQUES. De nouvelles mesures de sécurité sont entrées en vigueur dans les aéroports : les appareils électroniques (smartphones, tablettes, portables…) doivent être chargés et en état de fonctionnement pour tous les vols allant ou passant par les Etats-Unis et Londres. Les agents de contrôle doivent pouvoir les allumer. Par précaution, ayez votre chargeur à portée de main. Si votre appareil est déchargé ou défectueux, il sera confisqué. Cette mesure étant susceptible d’être étendue à d’autres aéroports, nous vous conseillons de charger vos appareils électroniques avant le vol quelle que soit votre destination.
Les ressortissants français, belges ou suisses n'ont pas besoin de visa pour un séjour de moins de 3 mois. Pour les autres nationalités, nous sommes à votre disposition pour vous accompagner dans vos démarches.
La vaccination contre la fièvre jaune n'est pas obligatoire pour les voyageurs arrivant directement d'Europe ou des Etats-Unis. Bien que les cas de fièvre jaune ne soient localisés que dans la région voisine des chutes d'Iguaçu, le pays est considéré, « administrativement », comme un pays d'endémie amarile.
Même si le risque (modéré) n'existe que pour ceux (à qui on doit recommander la vaccination) qui se rendent dans cette région, ceux qui projettent de prolonger leur voyage dans d'autres pays d'Amérique du Sud, d'Amérique centrale ou dans les Caraïbes, se verront réclamer, au risque de ne pouvoir embarquer, un certificat de vaccination, même s'ils n'ont pas été à Iguaçu !
La mention de validité « à vie » du vaccin doit être notifiée sur le carnet jaune par un Centre de vaccinations internationales, y compris pour les vaccins faits avant que ne soit prolongée la durée de validité.
Comme toujours et partout, il est important d'être immunisé contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche et la poliomyélite, les hépatites A et B et, selon les conditions de voyage la typhoïde et la rage.
L'OMS a déclaré (mai 2019) l'ensemble du pays exempt du risque de paludisme. Cela ne doit pas dispenser les voyageurs dans les régions basses (< 1500 m) de se protéger (répulsifs corps et vêtements, moustiquaires) de moustiques vecteurs potentiels d'autres affections telles que dengue, chikungunya, virus Zika, fièvre jaune.
Vous y échapperez en observant les conseils prodigués dans nos recommandations générales sur les risques environnementaux et comportementaux. Sans les majorer (mais sans non plus les occulter) il faut signaler, dans le nord essentiellement, les risques, rares mais redoutables, de morsures de serpents (crotales et cobras). Les treks andins et, a fortiori, l´ascension de sommets (l´Aconcagua culmine à 6 960 mètres) exposent aux risques de l' « andinisme », version locale de l'alpinisme, mêmes précautions donc que celles détaillées dans « Santé des voyageurs ».
Le syndrome pulmonaire à hantavirus (maladie respiratoire sévère transmise par contact avec les déjections de rongeurs petits ou gros, rats, souris voire capibaras), est endémique, sans risque majeur de transmission, dans de nombreuses régions, depuis la Patagonie jusqu'au nord du pays. Cependant il peut évoluer sur un mode épidémique local avec risque de transmission y compris interhumaine. Le risque concerne alors plus les populations locales, averties de l'épidémie, et les soignants que les voyageurs.
Les infrastructures sanitaires sont satisfaisantes dans les grandes villes et, en particulier, à Buenos-Aires, où les problèmes médicaux et chirurgicaux pourront être pris en charge, après avis auprès de la compagnie d'assistance et, éventuellement, des services de l'ambassade de France.
Rappelez-vous que, dans l'hémisphère Sud, les saisons sont inversées par rapport à celles de l'hémisphère Nord.
L'été (octobre à février-mars), avec des températures douces et des jours longs, est la saison la plus indiquée pour la Patagonie et les Andes méridionales (le sud de cette zone, au cœur des cinquantièmes hurlants, est toutefois le domaine du vent et marqué par une grande variabilité : soleil ou flocons et températures en montagnes russes entre 2° et 22°).
L'hiver (juin à août) est recommandé pour voyager dans le nord et le nord-ouest, car les pluies sont alors moins fréquentes et les températures tropicales descendent de quelques degrés.
Le printemps et l'automne sont magnifiques à Buenos Aires.
Les stations baleinières
La Géorgie du Sud aurait été découverte par le Florentin Américo Vespucci en 1502 mais la première exploration de l’île est conduite par le capitaine James Cook. Il atterrit près des îles Willis en janvier 1775, à bord du bateau "Resolution". James Cook va rédiger de nombreux rapports de ses voyages relatant l’abondance des éléphants de mer et des otaries à fourrure, ce qui va attirer la convoitise des pêcheurs phoquiers.
L’exploitation commerciale de la Géorgie du Sud va donc d’abord être conduite par des pêcheurs poussés par une demande en huile d’éclairage de plus en plus forte et une grosse demande en fourrure. L’époque de la chasse aux phoques dure environ 130 ans. Lorsque les espèces sont pratiquement exterminées, les sociétés de pêche se tournent alors vers une autre espèce de mammifères marins : la baleine. L’industrie baleinière (1904 à 1965) se développe de façon considérable en Géorgie du Sud (l’une des chasses aux mammifères marins les plus importantes au monde) et les stations de dépeçage à terre sont dirigées par un personnel en majorité norvégien. A partir de 1904 de véritables villes se créent, complètement autonomes, accueillant plus de 1000 personnes par base durant la saison de chasse et tous les corps de métier étaient représentés.
Dans les années 1930/31, 41 bateaux usines opèrent en mer, leur donnant un grand avantage sur les stations terrestres, lorsque la baleine devient plus rare et les lieux de chasse de plus en plus loin des côtes. Par contre, les stations terrestres ont l’avantage d’être bien équipées en ateliers de réparation et pièces de rechange. L’essentiel des baleines capturées étaient des cachalots (Sperm Whale), des rorquals communs (Finn Whale) et des rorquals boréals (Sei Whale). Les baleines à bosse (Humpback Whale) sont les premières à disparaître, très convoitées car elles se déplacent lentement et sont peu farouches.
A la fermeture des bases, il était beaucoup trop cher de rapatrier tout le matériel qui offrait aux visiteurs un immense supermarché du bricolage gratuit. Des portes ont été forcées, des volets arrachés. La neige s’est engouffrée et la pluie a continué son travail de destruction, si bien que des pans entiers de murs se sont effondrés donnant un aspect sinistre aux villes fantômes. Actuellement les bâtisses sont en cours de démontage et les sites évacués. Il est strictement interdit de pénétrer à l’intérieur des bâtiments.
L’épopée de Sir Ernest Shackleton
Sir Ernest Shackleton arrive en mer de Weddell, en février 1915, à bord de l’Endurance, dans l’espoir de débarquer des hommes sur le continent antarctique pour tenter une traversée du continent en traîneau pour rallier le pôle Sud et la mer de Ross. Mais le bateau est bloqué par la banquise et dérive avant d’être broyé par les glaces en octobre 1915. L’équipage doit abandonner le navire et entreprendre une longue traversée sur la mer gelée, avec des traîneaux à chiens et deux canots. La progression est lente, difficile avant d’atteindre l’île Elephant (Shetland du Sud) en avril 1916.
Les rescapés trouvent un emplacement propice à un campement sur l’île, au cap Wild, Shackleton décide de partir chercher des secours en Géorgie du Sud, aux stations baleinières, à bord du James Caird, canot de 6,75 mètres. Durant la traversée de 17 jours, le mauvais temps oblige les hommes à une corvée de pompage quasi ininterrompue. La tempête est permanente et les bourrasques de neige couvrent régulièrement le canot.
Les 6 hommes atteignent King Haakon Bay, très affaiblis. Après 2 journées de récupération, Shackleton décide de rejoindre Stromness, la plus proche station, de l’autre côté de l’île. Mais l’intérieur de l’île est hérissée de hautes montagnes qui culminent à plus de 2800 mètres où personne ne s’est jamais aventuré. Ils marchent sans discontinuer durant 36 heures pour rejoindre la station baleinière de Stromness où ils trouvent du secours. Quant aux hommes restés sur l'île Elephant, ce n’est qu’après la troisième tentative qu'ils seront secourus par le vapeur chilien Yelcho.
Sir Ernest Shackleton décède à bord du bateau Quest, à King Edward cove (Géorgie du sud), le 5 janvier 1922.
Réglementation IAATO (International Association of Antarctica Tour Operators) Directives pour les visiteurs de l'Antarctique :
Les activités menées dans l'Antarctique sont régies par le Traité sur l'Antarctique de 1959 et les accords associés, désignés collectivement sous le terme de "Système du Traité sur l'Antarctique". Le Traité a établi l'Antarctique comme zone de paix et de science.
En 1991, les parties consultatives du Traité sur l'Antarctique ont adopté le Protocole sur la Protection de l'Environnement du Traité de l'Antarctique, qui désigne l'Antarctique comme réserve naturelle. Le Protocole instaure des principes, des procédures et des obligations en matière d'environnement pour la protection globale de l'environnement de l'Antarctique ainsi que de ses écosystèmes dépendants et associés. Les parties consultatives ont convenu qu’en attendant son entrée en vigueur, les dispositions du Protocole doivent être appliquées autant que possible de manière appropriée, et ce conformément à leur système juridique. Le Protocole sur la Protection de l’Environnement a été ratifié en 1998.
Le Protocole sur la protection de l'Environnement s'applique au tourisme et aux activités non gouvernementales ainsi qu'aux activités gouvernementales menées dans la zone du Traité sur l'Antarctique. Il vise à s’assurer, que ces activités n'ont pas d'impacts négatifs sur l'environnement en Antarctique ni sur ses richesses scientifiques ou esthétiques. Ces directives pour les visiteurs de l'Antarctique visent à s’assurer que tous les visiteurs ont connaissance du Traité et du Protocole et sont par conséquent en mesure de s'y conformer. Les visiteurs sont bien entendu tenus par les lois et règlements nationaux applicables aux activités dans l'Antarctique.
La compagnie maritime est membre de l'association IAATO et s'engage à respecter les règles de conduite des visiteurs en Antarctique. La capacité limitée des navires permet de débarquer tous les passagers en même temps, sur un même lieu.
A bord, l’équipage s’engage à strictement respecter la réglementation SOLAS et MARPOL (Marine Pollution Prevention) :
- Aucun déchet n’est rejeté à la mer.
- Les bateaux sont équipés d’un grand réservoir d’eaux usées et aucun rejet liquide n’est effectué à proximité des côtes, notamment en Arctique et Antarctique.
- Les ordures ménagères ne sont pas brûlées dans un incinérateur mais conservées dans une chambre froide, avant d’être débarquées à terre, dans les infrastructures portuaires adéquates.
- La peinture de coque, avec durcisseur, possède une durée de vie plus longue, et permet d’utiliser moins de peinture.
- Aucune boue, vidange n’est effectuée en mer. Les eaux noires sont stockées dans des réservoirs spéciaux en attendant de pouvoir les débarquer dans des ports avec infrastructure suffisante.
- Les bateaux sont équipés de moteurs électriques, ce qui permet une plus grande flexibilité sur le nombre de moteurs en utilisation, moins de consommation et donc moins de rejet dans l’air, ou consomme du MGO (marine gas-oil) fuel plus léger, réduisant la pollution par les gaz d’échappement.
Une compagnie soucieuse de l'environnement :
- Shampooing et savon biodégradables dans les cabines
- Le détergeant utilisé est décliné "gamme verte" selon la certification européenne
- Les t-shirts et polos en vente à la boutique sont 100% recyclables.
Nous absorbons 100% des émissions de CO2 générées par le transport aérien et terrestre de votre voyage. Au travers de nos projets de reforestation, nous contribuons chaque année à la captation de centaines de milliers de tonnes de gaz à effet de serre, équivalent à la totalité des émissions liées à nos voyages. Ces projets sont toujours porteurs d'un objectif de développement économique autonome pour les populations locales. Pour en savoir plus www.insolitesbatisseurs.org
Nous avons toujours eu à cœur de développer un tourisme responsable. Depuis nos débuts, nous créons des voyages différents grâce à toutes les ressources de la terre, mais avec le devoir d'en assurer la pérennité pour les générations futures. Eau et énergie, rémunération et prévoyance, il y a tant à faire durant nos voyages ! Ainsi, nous œuvrons pour systématiser l'utilisation de ressources durables et pour limiter les impacts sociaux et environnementaux de notre activité.
Guides et cartes sont disponibles dans la Librairie de Voyageurs du Monde située au 48 rue Sainte-Anne 75002 Paris
Jean-Louis Etienne,
Antarctica. Une aventure dans les mers australes. Paris, 1992, Ed. Gallimard.
Michel Fehrenbach,
Aurores boréales et australes, GNGL Productions, 2001.
Marie Foucard,
Guides Grand Nord : Terres australes, Paris, 2011, GNGL Production, 2011.
Voyage au pays des manchots, Biarritz, 2001, Ed. Atlantica.
Peter Harrison,
Oiseaux de mer, guide d’identification, Ed. Broquet, Canada, Ottawa, 1995.
Pierre Jouventin,
Les confessions d’un primate, les coulisses d’une recherche sur le comportement animal, Paris, 2001, Ed. Belin, Pour la science.
Sally Poncet et Kim Crosbie,
A visitor’s Guide To South Georgia, 2005, WildGuides LTD.
Rémy Marion,
Guide des manchots, Paris, 1995, Ed. Delachaux et Niestlé.
Activité proposée sur ce voyage (inscription obligatoire avant départ) :
Atelier Photo
Des photographes professionnels vous aideront à faire vos plus beaux clichés pour capturer un peu de la magie de votre expédition. Chaque participant devra apporter son propre matériel de photographie. Les conseils ne concerneront pas l’usage d’un appareil en particulier mais plutôt l’apprentissage des règles de base pour améliorer vos photos (exposition, composition, etc.).
Nous pensons qu’il est important que chaque voyageur soit informé des engagements que nous prenons pour un tourisme plus responsable ainsi que des axes d’améliorations que nous poursuivons sur chacun de nos voyages. Chaque année, nous auditons et évaluons nos pratiques sociales et environnementales en collaboration avec nos partenaires sur une dizaine de catégories en lien avec les 17 objectifs de développement durable (ODD) des Nations-Unis. Nous nous rendons régulièrement sur place afin de vérifier et d’améliorer continuellement notre démarche responsable.
Le bilan responsable de ce voyage
Nos engagements :
Afin d’éviter l’achat de bouteilles en plastique, nous donnons ou prêtons des gourdes à nos voyageurs.
Compte tenu de la raréfaction de l'eau dans cette région, nous sensibilisons en amont nos voyageurs sur leur consommation d'eau et nous pouvons être amenés à mettre en place des mesures préventives comme des sabliers dans les douches par exemple.
Informations :
Un peu moins de la moitié des guides travaillant sur ce voyage sont salariés par l'entreprise.
Nos engagements :
La rémunération moyenne d'un guide dans ce pays représente plus du double du salaire d'un instituteur. Afin de leur dégager un revenu stable toute l'année, nous organisons des voyages en moyenne et basse saisons.
Lors de leur formation, nos nouveaux guides sont accompagnés par un guide expérimenté pendant plusieurs circuits.
Nous formons régulièrement nos guides dans différents domaines : formation théorique en amont de la saison, premiers secours, etc.
Nos engagements :
Notre partenaire s'efforce de fournir une couverture complémentaire avec une mutuelle ou une assurance de responsabilité civile.
Nos axes d'amélioration :
Nos équipes partenaires n'atteignent pas encore la moyenne nationale en termes de parité homme/femme.
Nous travaillons à sensibiliser nos voyageurs en amont sur l'importance de la tolérance et la diversité à destination, et travaillons en collaboration avec nos équipes partenaires pour formaliser cet engagement dans le personnel recruté.
Nos engagements :
Des poubelles sont mises à disposition lors des déplacements et dans les hébergements. Tous les déchets sont ensuite ramenés jusqu'à une déchetterie locale qui assure le recyclage.
Dans les zones sensibles, nos équipes organisent plusieurs fois par an des actions de ramassage des déchets.
Nos engagements :
Nous sensibilisons nos voyageurs aux us et coutumes locales et aux comportements à adopter sur place avant leur départ et à leur arrivée.
Informations :
Nous proposons un ou plusieurs vols intérieurs faute d'autre moyen de transport compatible avec le programme du voyage.
Ce voyage est une croisière à moteur. Nous cherchons des moyens de minimiser l'impact que certains bateaux peuvent avoir sur l'écosystème local.
Parmi les véhicules utilisés pour la logistique, tous sont encore à moteur thermique. À ce jour, nous n'avons pas trouvé d'alternatives à plus faible empreinte carbone.
Nos engagements :
Nos guides et nos documents de voyage sensibilisent nos voyageurs aux bons gestes et au respect de la réglementation dans les parcs naturels.
Nos voyageurs sont sensibilisés aux gestes à faire pour respecter les animaux.
Nos guides et nos documents de voyage sensibilisent nos voyageurs à la protection du littoral.
Pour 100 € payés sur ce voyage :
Notre approche :
Nous pensons qu’il est important que chaque voyageur soit informé de la décomposition du prix de nos voyages. Nous partageons ici cette information. Elle correspond à la moyenne observée ces 3 dernières années des coûts de tous les voyages de même catégorie (voyage en groupe, voyage en famille, voyage liberté, voyage sur mesure ou croisière) dans cette destination.
- Destination : Il s’agit du montant consacré à payer les prestations dans le pays dans lequel vous voyagez : nos partenaires, les guides, les hébergements, les transferts, les activités, la nourriture, etc.
- Aérien : Il s’agit du montant correspondant au prix du billet d’avion.
- Salariés : Ce montant correspond à l’ensemble des sommes versées à nos collaborateurs et qui ont en charge la création, l’exploitation et l’organisation de votre voyage ainsi que leur gestion administrative.
- Autres frais : Les autres frais correspondent aux frais de fonctionnement de notre entreprise : nos loyers, électricité, assurances, frais bancaires, etc.
- Impôts : Ce montant est destiné à payer tous les impôts qui sont dus : TVA, Impôt sur les sociétés, et autres impôts.
- Mécénat : Ce sont les montants dédiés à nos projets de reforestation nous permettant d’absorber 100% des émissions carbone du voyage ainsi que le soutien que nous apportons aux diverses associations que nous accompagnons en France et dans le monde.
- Entreprise : Il s’agit du montant qui reste dans l’entreprise et qui nous permet d’investir dans de nouveaux projets et développer des nouveaux voyages.
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Plus de 45 ans d'expérience du voyage d'aventure
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12 agences en France et à l'étranger
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100 conseillers spécialistes à votre service
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Des voyages 100% carbone absorbé
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1 magazine inspirationnel pour rêver
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Une assistance 7j/7 et 24h/24 pendant votre voyage